Ciné-concert théâtral
Simples au premier abord, les cascades et gags du cinéma burlesque font rire des générations. Laurel & Hardy ou Buster Keaton sont des bêtes de l’écran en la matière. Mais quand à l’écran débarquent les vraies bêtes, ils le crèvent !
Les actrices et les acteurs ont la réputation de mener parfois une vie dure aux réalisateurs. Chacune et chacun a ses caprices, ses manies, ses folies auxquels les réalisateurs doivent en permanence se confronter, qu’ils doivent supporter, dévier ou contourner. Mais un jour la patience atteint ses limites… et là, on cherche des solutions.
Et si on remplaçait l’actrice principale par un animal ? Et si on allait jusqu’à licencier tous les acteurs en mettant des bêtes à leur place devant la caméra ? Et est-ce que cette place est vraiment celle des bêtes ?
L’art d’être bête est une fantaisie musicale, théâtrale et, bien sûr, cinématographique autour de ces questions.
Ciné-concert composé et interprété par Vadim Sher (piano, orgue Farfisa) et Dimitri Artemenko (violons acoustique et électrique) sur le film muet de Boris Barnet, URSS, 1928.
1er Prix au 4FF 2008 à Bolzano (Italie) dans le concours de nouvelles créations musicales pour les films muets
Fantaisie aux couleurs de Rachmaninov pour violon, piano et cinéma d’animation.
Un programme de pépites du cinéma d’animation russe colorées par les thèmes de Serge Rachmaninov et des compositions originales, souvent inspirées de musiques slaves, conçu et interprété en ciné-concert par le violoniste Dimitri Artemenko et le pianiste Vadim Sher.
Créé à la Philharmonie de Paris en 2016, reprogrammé en 2019
Création musicale autour du photofilm de Sergueï Eisenstein, 2014